Le boom mondial de la bicyclette est en cours depuis 2007 et ne montre aucun signe d’essoufflement. La bicyclette revient comme moyen de transport dans nos villes après une absence, dans de nombreux endroits, de plusieurs décennies.
Nous sommes entrés dans une ère de redécouverte urbaine passionnante, mais il reste un manque de compréhension, que ce soit au niveau macro ou micro, du rôle de l’urbanisme cyclable dans nos villes, à la fois comme moyen de transport et comme facteur de cohésion sociale. Il est grand temps de régler ce problème en présentant le comment et le pourquoi de l’adoption d’un avenir urbain qui inclut le vélo comme outil clé pour le transport, la conception, la planification et le développement social.
Nous croyons fermement que le vélo est l’outil le plus important de notre boîte à outils urbaine pour améliorer nos villes.
Nous devons faire en sorte que le plus grand nombre possible de personnes soient au courant de la manière de l’utiliser efficacement. Le vélo est un véritable couteau suisse avec la capacité d’aider à régler de nombreux problèmes : économie, santé, efficacité, enjeux sociaux, partage de l’espace public, diminuer le risque d’accidents,… Il est acteur du développement social : (re)démocratisation de l’espace public, moyen de déplacement abordable, machine de liberté, échange et partage avec les autres usagers.
Faire du vélo est bon pour notre planète et nos villes
Le vélo et la marche sont les moyens de déplacement qui ont le moins d’impact sur l’environnement. Passer de la voiture à la bicyclette permet de réduire les émissions de carbone et d’améliorer la qualité de l’air. Le vélo est bon pour la planète et pour la qualité de vie dans les villes.
Faire du vélo est bénéfique pour l’économie
Le vélo est un mode de transport peu coûteux, tant pour les individus que pour la société dans son ensemble. Le vélo nécessite un investissement individuel moins important que la voiture. Chaque trajet est gratuit et l’entretien est minimal. Chaque kilomètre parcouru à vélo apporte un bénéfice à la société, tandis que chaque kilomètre effectué en voiture et en transport public génère un coût pour la société.
Faire du vélo encourage la cohésion sociale
Le vélo est un mode de transport démocratique. Il offre une plus grande mobilité à pratiquement tout le monde, indépendamment de l’origine, de l’âge, du revenu ou des capacités physiques. La bicyclette augmente la participation sociale et constitue une solution peu coûteuse pour lutter contre la pauvreté liée au transport.
Faire du vélo augmente la part de bonheur
Les personnes qui se rendent au travail à vélo associent le vélo au bonheur. Le vélo encourage les interactions sociales entre les différents usagers de la route. Il améliore la santé mentale, le bien-être et contribue à réduire le stress.
Faire du vélo mène à une vie plus saine
Le vélo, c’est bon pour la santé ! Faire du vélo est une forme d’exercice saine, amusante et sans impact pour tous les âges. Les employés qui se rendent au travail à vélo sont moins susceptibles de tomber malade. Le vélo vous permet de rester en forme plus longtemps et de renforcer votre système immunitaire. En conclusion, le vélo contribue à une vie saine.
Faire du vélo rend les villes agréables
Les villes luttent pour l’espace. Le nombre d’habitants ne cessant d’augmenter, la concurrence pour une quantité limitée d’espace public se fait de plus en plus vive. Étant donné que le vélo prend moins de place qu’une voiture, le remplacement des voitures par des vélos libère de l’espace dans la ville pour créer plus de place pour les espaces verts et pour que les gens se rencontrent.
Faire du vélo mène à des villes plus sûres
La planification de la promotion du vélo et de la marche crée des villes plus sûres pour les cyclistes et les piétons, mais plus largement pour tous les usagers de la route. Statistiquement, les cyclistes sont moins susceptibles de provoquer des collisions mortelles.