La requalification de la friche industrielle des usines Pechiney consiste à créer un grand parc sportif et récréatif comprenant 1 Pôle rugby (terrains d’honneur et entrainement, piste d’athlétisme, 1 tribune gradinée) et 1 Pôle tennis (cours de tennis, padel, et squash).
Visibles depuis le viaduc de l’autoroute et le coteau ouest de la ville, trois plans inclinés, en aluminium naturel irisé, flottent au-dessus de la fronde des arbres et présentent un site exceptionnel rendu aux Bellegardiens après des années d’exploitation industrielle du site par Pechiney. Soutenus par des structures en bois qui symbolisent le nouvel élan d’une ville à présent tournée vers la nature et l’écologie, ils abritent des équipements sportifs qui s’organisent autour d’une place des sports en surplomb du Rhône et tournée vers le grand paysage du Sorgia.
La requalification de cette friche industrielle s’ouvre en douceur autour de trois idées fondatrices :
– Valoriser et permettre un accès direct aux berges du Rhône et aux aménagements paysagers qui le bordent.
– Fédérer sportifs et promeneurs autour d’une place et d’un mail pour créer un nouveau lieu dans la ville, ouvert à tous.
– Ancrer la nouvelle plaine du sport dans la mémoire collective en préservant les traces de son exploitation passée.
Autant projet d’architecture qui questionne l’intégration de bâtiments sportifs d’envergure dans le paysage, que projet d’aménagements paysagers publics dans un site exceptionnel, la transformation du site de Péchiney en Parc des Sports permet de raccorder la promenade du Rhône déjà aménagé en centre-ville et de constituer une boucle avec le GR 509 qui repose sur le plateau du Retord à la Valserine.
Installé à un endroit stratégique, là où la vallée se révèle apparaître des falaises abruptes boisées et la couleur éclatante du fleuve, Le Parc des Sports est composé de trois entités paysagères : – Le pôle sportif avec ses terrains en gradins le long de la
pente .
– Le jardin du Rhône autour d’un bassin qui favorise la mise en place d’un écosytème riche en biodiversité.
– Le cordon boisé qui prolonge le paysage foisonnant des berges inaccessibles du Rhône.
Dans cet ensemble paysager, les bâtiments s’intègrent en douceur dans la pente. Ils jouent avec le relief du terrain naturel que l’on perçoit dans l’aménagement des espaces intérieurs et soulignent sa topographie avec des volumes simples et contemporains en bois qui font référence à des pavillons d’agrément.